Les arbres d’Etel Adnan vont en série, dans des livres accordéons, ces leporellos (elli ?).
Ils forment des bosquets, des forêts
Les arbres d’Etel Adnan sont faits d’eau, de lumière et de vent
J’aime aussi les arbres de Pierre Alechinsky
Mais ils sont quelquefois trop « l’Arbre », l’arbre majuscule
L’arbre m’as-tu vu, au-dessus de la rue (l’arbre bleu)
J’aime aussi les arbres de David Hockney. Mais voudrait-il en saisir toutes les branches, tous les rameaux
David l’impétueux, à bras-le-corps, à bras-le-paysage ?
Etel Adnan est à sa table
Elle dit : Je parle aux arbres. Je sens leurs vies. Ils sont là autant que moi. Je ne vois pas de différence d’être.
C’est peut-être pour cela que je préfère les arbres d’Etel Adnan.
Pour aller plus loin
Sur le site de la Galerie Lelong (Paris- New York) : https://www.galerie-lelong.com/fr/artiste/34/etel-adnan/
Sur le site OnOrient – l’élan créatif de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient : https://onorient.com/etel-adnan-paradis-retrouve-22221-20171207
Le site de l’exposition Etel ADNAN, « Tout ce que je fais est mémoire ». Château La Coste, Le Puy-Sainte-Réparade (2018) : http://www.arles-architecte.fr/etel-adnan-chateau-la-coste-exposition/
Pour retrouver Etel Adnan en interview (papier) : https://www.inventoire.com/etel-adnan-des-femmes-et-de-la-paix/
Et l’entendre et la voir dans L’entretien infini – Etel Adnan – Conversation avec Hans Ulrich Obrist (commissaire d’exposition, critique et historien d’art) : https://www.youtube.com/watch?v=IiJqIVzN3zw